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Par Joanna Torres Le 03/01/2021
"Quand nous apprenons à parler avec les animaux, à écouter avec les oreilles de ces derniers, à voir à travers leurs yeux, nous faisons l'expérience du phénomène, de la puissance et du potentiel de l'essence humaine. Et c'est alors que les animaux ne sont plus nos subordonnés. Ils deviennent nos instructeurs, nos amis, nos compagnons. Ils nous montrent la véritable majesté de la vie elle-même. Ils restaurent notre capacité enfantine oubliée de s'émerveiller devant la splendeur du monde, et ils réveillent notre croyance perdue dans la magie, les rêves et tous les possibles."
Ted Andrews.
Communication Animale avec NEO
Par Joanna Torres Le 22/04/2020
COMMUNICATION ANIMALE AVEC NEO
Ce matin, vendredi 27 mars 2020, je traînais au lit en me questionnant sur ce qu’il en était…
Neo, mon chat*man, entre dans la pièce et se pose sur mon ventre. Je le connais, je sais qu’il faut que je l’écoute, il souhaite me parler. Voici son message :
« La plupart des humains enferment leur énergie vitale dans leur corps. Celle-ci devient alors anxiété, hypersensibilité, hystérie, sous pression, hyper active…
Ce comportement est à l’origine de dysfonctionnements sur le plan mental et biologique.
L’humain oublie que cette énergie ne doit pas être enfermée pour vivre pleinement et s’épanouir. Cette énergie vitale à besoin d’aventures, d’aller au-delà du corps physique. Elle a le goût de rencontrer, d’accueillir et de se nourrir au-delà des limites de la matière.
Pour ce faire, au début, pensez à laisser cette énergie diffuser dans la continuité de vos doigts de mains et de pieds.
Je sais que l’humain se connecte facilement à la Terre en « s’enracinant ». Mais il a encore de grosses lacunes à son contact, et c’est de cela dont je viens te parler aujourd’hui.
Laissez donc la Terre Mère vous nourrir en lui permettant de s’enraciner en vous et de vous émerveiller.
Vous vous enracinez, c’est bien, mais recevoir les racines de la Divine Terre c’est mieux. Oui, elle est une déesse qui vous a fait naître ici. C’est par ses propres racines et non les vôtres que vous pouvez recevoir sa magie.
Par la plante des pieds, laissez ses racines qui viennent de la terre pousser en vous et non l’inverse. Admirez comme elles grandissent dans votre corps.
Observez dans votre tronc ses racines devenir branches. Lentement, des bourgeons apparaissent.
Visualisez le bourgeon en place de votre coeur. Observez longtemps dans le silence et la paix de l’âme, et comprenez qu’il ne deviendra cette magnifique fleur qu’au rythme de votre apprentissage… (Neo se marre en me le disant, il semble que la patience ne soit pas notre qualité 1ère)
Quel est cet apprentissage me diras-tu?! : Oublier les limites du corps physique et libérer l'énergie vitale. Laisser au corps énergétique la possibilité de rencontrer le monde qui l’entoure et de vous instruire. Votre énergie à besoin de rayonner au-delà de votre corps. Ressentez ce qu’elle vous rapporte comme informations au contact de la nature, des animaux, de l’air, des gens, des bébés…
Souriez à la voir oser vivre et ressentez sa part tantrique. Voyez comme elle danse, sincère dans ce qu’elle est, vivante en quête de grâce, simple et sans jugement. Osez ressentir les informations qu’elle vous rapporte, car en faisant cela, tout simplement, vous laissez la Terre Mère vous nourrir du mouvement qu’est la vie sur Gaïa,...
Arrêtez de l’enfermer dans une boite que vous nommez corps. Vibrez, écoutez-la vous murmurer ses expériences et grandissez avec elle.
Les bourgeons fleuriront ce printemps peut-être, qui sait…"
Prenez soin de vos bourgeons !
Par Joanna Torres Le 07/12/2019
Par Joanna Torres Le 23/11/2019
Le Réveil à sonné
Emission sur Radio d'Antan, animée par Brigitte tous les samedi à 11h
Retrouvez Joanna pour Être Chien et d'autres thèmes sur le vivant par ici :
http://rdautan.fr/spip.php?article954&fbclid=IwAR37TpX692WwluZPthqkaO7DkyW3tpNKkR0BfOmeh51qQJrtOq46OxUm95c
Vous pouvez aussi suivre l'émission sur facebook
https://www.facebook.com/rdautan/
Par Joanna Torres Le 26/07/2017
Devenir l'Alpha? par E.C.C. Raphaël Pin
Par Joanna Torres Le 25/07/2017
Une poignée de dates :
- 1947 – R. Schenkel étudie une meute de dix loups, dans un enclos de 200 m². Il évoque deux ordres hiérarchiques en fonction des sexes, du rang social et d’une hiérarchie nettement définie.
- 1970 – L. David Mech confirme les observation de Schenkel, et évoque un ordre de dominance linéaire dans chaque sexe.
- 1976 – E. Zimen étudie une meute de loup sans parenté dans un enclos de 500 m², il évoque une hiérarchie linéaire séparée, très marquée chez les femelles, mais en dehors du loup alpha, beaucoup moins marquée chez les mâles.
- 1981 – E. Zimen : « aucun membre ne décide seul des activités ni n’exerce seul le pouvoir de diriger toutes les activités vitales pour la cohésion de la meute »
- 2008 – L. David Mech : « Rather than viewing a wolf pack as a group of animals organized with a “top dog” that fought its way to the top, or a
male-female pair of such aggressive wolves, science has come to understand that most wolf packs are merely family groups formed exactly the same way as human families are formed. »
Puis dans une vidéo, la même année :
« Notion dépassé du Loup Alpha.
Le concept du loup alpha est bien ancrée dans la littérature populaire du loup au moins en partie à cause de mon livre « The Wolf : Ecology and Behavior of an Endangered Species », écrit en 1968, publié en 1970, réédité en livre de poche en 1981, et actuellement encore en version imprimée en dépit de mes nombreuses demandes à l’éditeur pour faire cesser la publication. Bien que la plupart des informations contenues dans le livre reste toujours d’actualité, beaucoup ne sont pas à jour. Nous avons appris davantage sur les loups durant les 40 dernières années que toute l’histoire qui a précédé.
Une des pièces désuètes de ces informations est le concept de loup alpha. « Alpha » implique une concurrence avec les autres pour devenir un chien de haut rang en remportant une lutte ou une bataille. Cependant, la plupart des loups qui sont à la tête des meutes atteignent leur position simplement par l’accouplement et la reproduction des petits qui viennent composer la meute. En d’autres termes, ils ne sont que des éleveurs ou des parents, et c’est comme ça que nous les appelons maintenant, le ‘mâle reproducteur’, ‘femelle reproductrice’ ou ‘parent mâle’, ‘parent femelle’ ou le ‘mâle adulte’ ou ‘femelle adulte’. Dans les rares meutes qui comprennent plus d’un animal reproducteur, ‘l'éleveur dominant’ peut être appelé ainsi, et n’importe quelle fille peut être appelée ‘éleveuse subalterne’.»
- 2014 - Jean-Claude Arnaud poursuit une étude initiée par Cinthia Moreira de Carvalho Kagan et a observé de manière scientifique les groupes de chiens des indiens Pitaguary, au Brésil. Ses conclusions semblent assez claires : les conflits sont presque inexistants, la notion de hiérarchie est quasi inexistante, en revanche, l’utilisation des compétences individuelles est bien présente, certains chassent avec l’humain, d’autres gardent... (D’autres études de ce type existent, en Italie je crois savoir).
Quel que soit le lien qu’on puisse faire entre le loup et le chien, qu’on considère que ce dernier en est une sous-espèce, ou qu’il n’en est qu’un très lointain cousin, un courant de pensée n’a actuellement plus aucune raison d’exister. Pour certains, une hiérarchie stricte, obtenue par la force, est une base de l’éducation canine, aujourd’hui, plus aucun fondement scientifique ne valide cette position, en dehors d’être nostalgique des années 40 je ne vois pas…
Devenir l’Alpha, le chef de meute, n’a rigoureusement aucun sens. Et si le chien est parfaitement conscient qu’il n’appartient pas à la même espèce que nous, il semblerait en revanche que tous les humains n’en aient pas été informés. Si je persiste à dire que nous formons bel et bien un groupe social mixte, avec ses règles et évidemment ses interdits, nous ne formons pas une « meute » avec nos chien. Pour finir, lorsqu’on sait maintenant que le « mâle alpha » et la « femelle alpha » ne sont que des reproducteurs, je me garderais bien de tirer des conclusions concernant les rapports qu’entretiennent ces « chefs de meute » avec leurs chiens…
Prenez un chien inconnu, sur une surface étendue, et déplacez-vous, en ligne droite, ne dites rien, de vous retournez pas, soyez convaincu de ce que vous faites, montrer une assurance sans faille et après 50 ou 100 mètres, arrêtez-vous. Où se trouve le chien ?
Il ne s’agit en aucun cas de devenir le chef de meute, mais simplement d’attiser l’intérêt, et d’inspirer la confiance.
Raphaël Pin
E.C.C.
Conseil en education et comportement à Mesvres